difficultés
qui sont
fondées dans la condition des sources
nos
notions fixées
couche
animiste
contes
et légendes comme sources légitimes
shamanisme et druidisme
éléments
théistes
les thèmes
polarité
Mort/Mères
le
changement des modes de l'existence
intersection Mort/Mères
les thèmes
isolés
le monde tel qu'il est
contactez:
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Considérons donc quelques
parallèles qui normalement ne se trouvent pas dans le centre de la
discussion, (le druidisme d'après Leroux/Guyonvarc'h, Thurneysen,
D'Arbois de Jubainville et autres, le shamanisme sibérien du 20e siècle
d'après
Findeisen).
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Le shamanisme
comprend des activités diverses, et de manière pareil sont
diversifiées les fonctions des druides dans les sociétés celtiques:
magicien, divin, guérisseur, barde, professeur, philosophe,
administrateur – tous ça sur la base d'une disposition personnelle qui
les caractérise comme médium.
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Les shamans ne
sont point des rêveurs, mais d'une intelligence vive. Ils créent des
hymnes et des évocations. Ils disposent du corpus culturel et
spirituel de leur peuple, même dans un âge avancé. Avant tout, ils
connaissent les contes et les traditions orales. Cette description
s'applique aussi bien aux druides.
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Le shaman prend
son origine d'un grand arbre sacré ou bien d'un nid dans les branches
d'un arbre. Ou bien, il y reçoit sa formation et sa transformation en
shaman. C'est dans son arbre qu'il trouve son refuge.
Quelques exemples de la littérature celtique: Quelqu'un monte dans le
sommet, et en retourne après un rencontre avec un aigle ou une autre
espèce d'oiseau – un motif (raconté de Lleu Law Gyffes dans la
tradition britannique) qui se trouve parmi les contes des shamans de
la sibérie.
C'est dans l'arbre qu'apparaissent les têtes de Baile et
Aillinn, amoureux décédés; dans l'arbre apparaissent ou sont
pendues les têtes des dieux Erriapus et Esus. Autres
personnages de l'Autre Monde sont assis dans l'arbre, p. ex.
Suibhne, le "Merlin d'Irlande". Finn y rencontre Le
Rouge Fils du Lumineux, qui saute et garde un merle sur l'épaule,
porte un chaudron avec un saumon dans le bras, et le cerf au pied de
l'arbre. Il mange des noisettes et des pommes et de chaque fruit il
donne la moitié au merle ou au cerf. Le saumon et la noisette sont des
symboles de la sagesse, le chaudron, la merle, la pomme et le cerf
sont signes de l'Autre Monde
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Avant d'aller à
un malade, le shaman guérisseur reçoit la visite de sa bien-aimée
spirituelle. Si elle est aimable envers le shaman, il est de bonne
humeur et prend ça comme bonne augure pour une guérison. Ça nous fait
penser à cette légende celtique dans laquelle la Mort se place soit à
la tête, soit aux pieds du malade, et le médecin, le seul à la voir,
peut en déduire la pronostic.
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Le shamanisme
connaît le concept des animaux-mères, peut-être y a-t-il ici un
pendant aux animaux les plus anciens, qui se trouvent dans les
traditions britanniques. Ce qui est certain, c'est que la tradition
celtique sait raconter de mères en forme d'oiseaux.
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La vénération du
cerf et de l'ours dérivent de la magie de la chasse des shamans – et
ici les traditions des peuples sibériens modernes sont proches à ceux
des celtes péris! Tandis que l'ours ne survie qu'en forme de plusieurs
noms :
les déesses Dea Artio et Andarta; Artgenos = Fils
de l'ours, ce qui est pareil à MacMathghamhna en irlandais; les
noms Art et Arthur, = matus, math (Math Fils de Mathonwy).
Le cerf a une fonction défini en regard à l'Autre Monde:
Les cerfs se font suivre et attirent le chasseur à des endroits qui
peu à peu se transforment à devenir partie de l' Autre Monde.
Salbhuide, le fils du roi de Munster en Irlande, s'est perdu de
cette manière aussi bien que Saint Hubert. Des fois le cerf
tire un char qui mène à l'Autre Monde et qui nous est transmis dans le
traîneau du Père Noël, tiré par des cerfs.
Au cours d'une séance, des cornes ou une ramure poussent de la tête du
shaman et périssent après. Nombreux sont les dieux cornus des celtes,
connus par le nom de Cernunnos (ou bien Cervunnos,
cf. latin: cervus? Les langues celtiques sont apparentées aux langues
italiques):
Le dieu cornu est souvent représenté en position assise pareil aux
shamans en séance. Il est accompagné par un cerf et un taureau ou par
un serpent, et figure pendant une longue époque à partir du
néolithique jusqu' à l'iconologie chrétienne. Généralement le dieu
cornu est un dieu d'animaux - St. Kornély (notez le
nom!) est regardé comme tuteur d'animaux.
Furbaide Ferbend le Cornu dispose de trois cornes;
Feradach Fechtnach le Cornu dans la Tain représente la
puissance militaire; Conall Cernach le guerrier par
excellence, un des ancêtres d'Irlande, est aussi associé avec un
serpent. En Bretagne, Cornik est le nom du diable
(cornu) et les gens qui voulaient lapider St. Yves sont marqués par un
corne au front. Cornu, c est dans la légende irlandaise le nom
d'un démon qui hante St. Patrique . Dans la tradition bretonne le
magicien Coëthalec fait pousser de la ramure sur la tête de son
ennemi, un autre magicien.
Des donnés archéologiques font penser à une transformation entre cerf
et Cernunnos (Cervunnos). La position assise et les
cornes sont signes d'une condition exceptionnelle plutôt que d'une
intensification comme l'a dit M.
Green.
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Morceler le
shaman est parfois regardé comme préparation inévitable d'une
initiation. La tête est découpée et mise sur un long poteau pour
qu'elle puisse bien voir tous ce qui se passe avec le corps. Les
celtes de leur part connaissaient le culte de la tête, laquelle était
découpée et séparée du corps après la mort. De cette manière elle
survivait, parfois fixée sur un poteau. La tête de Bran et
celle de Conaire Mor ont parlé et ri longtemps après le décès
du corps etc.
Avant que le shaman rentre dans la vie après avoir été morcelé, tous
ses os sont ramassés et mis à leur place, suivant les règles de
l'anatomie. Ramassant et arrangeant bien les os d'un animal, le shaman
est capable d'évoquer cet animal. Il y a une parallèle dans certains
contes populaires, dans lesquels un seul os qui manque empêche qu'une
personne morte ou enchantée rentre dans la vie.
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Les motifs
shamaniques de la transformation et du voyage hors de ce monde font
également part de la tradition celtique/druidique.
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Le costume des
shamans sibériens comprend des plumes d'oiseaux ou une peau de cerf.
Pareille chose est racontée des druides (par exemple dans un vieux
texte sur le druide MagRuith).
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Le bâton des
shamans est identique au "druidical wand" et à la baguette magique de
tous les sorciers et magiciens jusqu' à nos jours.
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La description
du rencontre d'un shaman sibérien avec un "démon d'obsession" par deux
détails ressemble à la contorsion du visage de Cuchullain: Les
cheveux se dressent et il ressent le sentiment de s'enlever et de
croître.
l.
Les génies médiateurs rencontrés par le shaman pendant ses
voyages se retrouvent dans certains personnages de la tradition
celtique. Ils sont appelés ici génies médiateurs parce que dans la
tradition celtique ils n'ont pas le rang suprême (de dieux), et en même
temps ils sont plus élevés que les êtres humains. A la rigueur on
pourrait les comparer aux héros de la mythologie gréco-romaine ou aux
anges de la tradition judéo-chrétienne. Ces génies médiateurs ont survie
dans la littérature médiéval sous les noms de: Arawn, Keridwen,
Koll mac Kollvrewy, Ferdia, Gwydion, Gwynn/Finn,
Kei, Math, Midir, Myrddin, Oengus et
certains des druides légendaires d'Irlande.
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